Daniel Rivollet, un collaborateur qui a la côte…

Depuis 13 ans, Daniel Rivollet, exerce le métier de métreur chez Alpes Léman MARBRERIE. Dès que les meubles sont installés dans une cuisine ou une salle de bain, il se rend chez les clients afin de prendre les mesures qui serviront au façonnage de la pierre. Loin de se résumer à une prise de côtes, il nous présente sa profession souvent mal connue qui mêle conseil, écoute et précision. 
 
Pour chacun de nos projets, nous faisons intervenir notre métreur. Il se rend sur le chantier durant sa dernière phase, lorsque les meubles sont posés, afin de prendre les mesures exactes et tenir compte de chaque détail. Lors de ce rendez-vous, il prend aussi le temps d’échanger avec le client pour que le rendu soit à la hauteur de ses attentes.  
 

L’art de la bonne mesure

“Chez Alpes Léman MARBRERIE, nous sommes particulièrement exigeants sur cette étape de prise de côtes, insiste Daniel Rivollet. Il faut être très précis afin que la pierre épouse parfaitement la forme de la nouvelle cuisine ou salle de bain et d’éviter que les poseurs aient des retouches à effectuer sur place.”  
L’expérience montre qu’il existe très souvent des décalages avec le plan initial. Selon Daniel : Sur 300 mesures annuelles, seulement 5 correspondent aux prévisions. On constate que les murs sont rarement droits et qu’il y a la plupart du temps de fausses équerres. Quelques millimètres peuvent tout changer !”  
Loin d’être anecdotique, l’intervention du métreur dure au moins une heure. Elle est évidemment plus compliquée et fine que de prendre une longueur et une largeur. Il doit intégrer chaque élément (découpe d’éviers, plaques de cuisson, raccordement des prises électriques, tuyauterie…). Afin de ne rien oublier et d’éviter toute erreur, Alpes Léman MARBRERIE a mis en place un process spécifique incluant une prise de cotes redondantes.

 

 


L
’enjeu du conseil et de la personnalisation

À ce moment de leur chantier, les clients se projettent plus facilement que sur un plan ou une maquette 3D. Il est fréquent qu’ils souhaitent apporter des modifications. Je mets à profit ma connaissance de la matière pour les conseiller et leur expliquer ce qui est viable et durable, détaille Daniel. En plaisantant, je rappelle souvent : vous utilisez votre cuisine 3 fois par jour et avec la pierre vous en avez pour 5 ou 6 sièclesDonc autant qu’elle soit la plus fonctionnelle possible ! 
Daniel profite de ce moment pour confirmer la longueur des débords, l’emplacement d’un robinet, demander si l’on doit ajouter une prise Ce sont tous ces détails qui vont faire la différence.  “Les personnes ne s’attendent pas toujours à ces questions. Ils pensent que je viens juste mesurer, mais c’est un échange. Par exemple, s’ils prennent des meubles sans poignées, ce qui est très tendance, ils veulent que le granit soit à fleur de la porte pour créer un effet de bloc. Je leur conseille parfois de dépasser de 5 millimètres, afin de cacher un petit désalignement des portes et, de manière très pratique, d’éviter que les coulures ne les salissent.Ces explications sont des vrais plus.

 

Les clients pensent que je viens juste mesurer,

mais c’est un échange.


De retour à l’atelier
 

La prise de côtes faite, Daniel réalise un plan grâce à un logiciel DAO (dessin assisté par ordinateur) qui va piloter la commande de découpe numérique des pièces. “Là encore, je n’ai pas le droit à l’erreur, souligne-t-il. Une fois les dimensions entrées, je dois disposer les différentes pièces à l’échelle sur la tranche de la pierre. Le plus difficile est de prendre en compte le dessin de la pierre pour que le rendu soit esthétique et harmonieux. Je m’assure par exemple que les veinages se suivent d’une pièce sur l’autre. Comme nous travaillons avec des tranches d’une longueur d’environ 3,20m, pour une cuisine de 5 ou 10m, je dois réaliser plusieurs raccords”. Une fois les pièces fabriquées et façonnées en fonction des finitions attendues, ce sont aux poseurs d’intervenir. 


Les évolutions du métier 

En 13 ans, Daniel Rivollet a bien sûr vu évoluer les attentes des particuliers et des professionnels. “Lorsque j’ai débuté, l’épaisseur des plans de travail était de 3cm et maintenant on est souvent sur 1,2cm pour une question d’économie et d’esthétique. Il y a même eu une époque où il fallait être le plus fin possible, nous avons même eu des demandes à 8mm ! Cela nous impose de revoir régulièrement nos pratiques, d’actualiser nos savoir-faire et de proposer d’autres matières. Le dekton et la céramique permettent par exemple de réduire les épaisseurs, contrairement au granit”. D’ailleurs, côté tendance, Daniel est formel : “Le granit reste un incontournable des plans de travail. Il traverse les époques sans jamais se démoder et offre une robustesse incomparable.” 


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